Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

A portée de main

4 août 2013

Mes filles (aout 2013)

Ma Grande : - me semble chaque jour un peu plus grande, un peu plus intelligente, un peu plus curieuse du monde qui l'entoure, un peu plus belle, un peu plus espiègle. - n'arrive pas encore a bien comprendre le fait que toutes les bonnes choses ont une fin. Les dix minutes de trempoline ou de cuistax a la mer semblaient toujours trop courtes, la piece qu'on lui donne pour l'un ou l'autre petit plaisir n'est jamais suffisante, le dessin anime qu'on la laisse regarder n'est jamais assez long, et si on la laissait faire, elle reprendrait systématiquement un deuxième petit chocolat, une seconde poignée de chips, etc. Du coup, notre souci de lui faire plaisir pendant ces vacances finit souvent par des larmes, quand on refuse de lui donner ces petites choses "en plus". - aime de plus en plus sa petite soeur et lui montre des qu'elle le peut en la couvrant de bisous, en la serrant dans ses bras, en essayant de la porter, en lui caressant la tete... Autant de gestes calins qui ont le don d'énerver sa soeur, qui le lui fait comprendre par un arrachage massif de cheveux ou par une petite tape en direction du visage... - mange par poignées les groseilles et les fraises des bois du jardin, sans prendre la peine de regarder si elles sont propres ou vierges de l'un ou l'autre insecte (et ce, malgré nos recommandations). Par contre, cueille les tomates cerises "pour les autres", juste pour le plaisir parce qu'elle n'aime pas les manger... - est fan de Fort Boyard, de ses épreuves, du Père Fouras, de Passe-Partout et de Passe-Muraille. C'est LE programme télé du samedi soir depuis le début des vacances. - change de tenue trois a cinq fois par jour "parce qu'elle a trop chaud" et finit systématiquement en petite culotte, les pieds noirs d'avoir joué dans le jardin. - s'offre des nuits de douze ou treize heures et fait des grasses mat' jusque au moins 9h. Ma Petite : - voudrait bien passer de la position assise a celle du quatre pattes mais ne parvient pas a passer l'une de ses jambes en dessous d'elle. Ce qui l'énerve au plus haut point. - se fait entendre en poussant des cris perçants ou en pleurant sans larmes quand elle est contrariée, frustrée, fatiguée. Mais est toujours aussi souriante (avec ses six petites dents) et nous ravit par sa joie de vivre. - maitrise le coucou de la main droite, le bravo enthousiaste, le "montrage" de l'index de tout ce qui l'entoure (ou qu'elle veut avoir). Et adore toucher, regarder et manipuler les colliers, bracelets, boucles d'oreille et bagues. C'est déjà une vraie fille! - semble ne pas aimer les fruits. Les panades lui donnent des hauts le coeur ou la font carrément vomir et accepte du bout des lèvres les yaourts au gout de fruits. - est a croquer dans ses bodys Petit Bateau d'ete, a manches courtes ou a fines bretelles. Ca tombe bien, c'est sa seule tenue, ces derniers jours, a cause de la chaleur. Elle a d'ailleurs la marque du bronzage (léger, hein, on est des inconditionnels de l'écran total 50) sur les bras juste sous les manches des bodys... - adore être dehors mais a une peur panique de l'herbe. Des que ses pieds sont a moins de dix centimètres du sol, elle grimpe sur nous pour s'assurer que l'herbe ne la touchera pas...
Publicité
Publicité
9 juillet 2013

Mauvaise mère

 

Ma grande : "Maman, tu as oublié d'enlever mes pinces"

Moi, un peu moqueuse : "Oh mais quelle mauvaise maman je fais. Si tu veux, tu peux m'echanger avec une autre maman. Je te laisse choisir : maman Marjorie? Maman Sandra? Maman Coralie? 

Elle, très sérieuse : "Noooon, moi je ne veux aucune autre maman que toi" 

------ Et hop, je fonds -----

2 juillet 2013

Mes filles (juillet 2013)

Ma Grande : 

- a super bien dansé à la fête de son ecole. En rythme, avec le sourire et pas impressionnée pour un sou d'etre face à plus de 200 personnes sous ce grand chapiteau.

- sait écrire Papa et Mama toute seule et l'écrit d'ailleurs partout. Elle reconnaît aussi les lettres de son prénom (auxquelles elle ajoute un B... Parce qu'a l'ecole, c'est Camille B.

- mange des Pic'n Croc tous les soirs, pour le souper... Et essaie toujours de les emporter sur la table basse, devant la télé, quand on ne la regarde pas.

- alterne les journées chez Pépé et chez Mamie depuis le début des vacances et aime beaucoup ça. Surtout les sucettes chez Pépé et la présence de Côme chez Mamie

- mangerait toutes les dix minutes si on la laissait faire. "Je mangerais bien un petit quelque chose", "Maman, j'ai faim", "J'peux prendre un petit goûter?", "Mon bilait, Papa"

- place judicieusement un petit "c'est une blague" quand elle sent qu'on va lui dire non pour la Xieme fois sur l'une ou l'autre chose

 

ba

 

Ma Petite 

- a sorti quatre dents en une semaine. Les quatre du haut, mais pas dans l'ordre. Celle de devant à droite est sortie après les trois autres. Elle en a six maintenant.

- commence à montrer ce qu'elle veut ou l'endroit ou elle veut aller du doigt, en y associant un "da" ou un "dé"

- aime voir qu'on est dans la même pièce qu'elle : elle nous suit du regard quand on s'éloigne un peu trop, quitte à se tordre le cou, puis nous sourit quand elle voit qu'on la regarde.

- sourit tout le temps ou presque. Même quand elle tousse sans arrêt au réveil, même quand elle se réveille en plein milieu de la nuit, même quand elle pleure parfois...

- attrape son petit caractère : elle tire sur les cheveux de Ma Grande quand elle s'approche trop près, frappe dans le vide (ou sur nous) quand on l'ennuie et se tord quand elle veut changer de position ou d'activité.

- semble prête à partir à quatre pattes (il lui manque juste la marche avant) mais arrive tres bien la ou elle veut grace à ses roulades et ses poussées sur ses bras

- est fan de Mickey : elle lui sourit des qu'elle l'aperçoit a la télé 

 

*sur une idée de Marjoliemaman (www.marjoliemaman.fr)

9 novembre 2012

Centrée sur l'essentiel...

Depuis que j'ai repris le boulot, je n'ai plus le temps de grand chose. Et celui dont je dispose, celui que je grapille sur tout le reste, je l'investis dans ma petite famille. Même si le bon français m'indiquerait qu'il est plus correct de "consacrer du temps à" plutôt que "d'investir du temps dans", ce terme me semble le plus approprié à mon quotidien. J'ai redécouvert pendant mes sept semaines de congé maternité qu'avoir du temps était un luxe. Et maintenant que j'en ai déjà nettement moins, je veille encore plus qu'avant à bien le placer, à bien l'investir... pour qu'il me rapporte un max de bienfaits. Alors je me concentre autant que possible sur l'essentiel. Ma Petite, ma Grande, mon Mari. Et aussi ma petite soeur et mon papa chéris.

IMG_0485

Je m'organise tant bien que mal pour profiter le plus possible de ma Petite qui grandit déjà si vite. Je jongle comme je peux entre mes rendez-vous professionnels, les trajets pour la déposer et la reprendre avant et après ces rendez-vous, les pseudo-horaires des têtées (qui ne sont évidemment jamais les mêmes, ce serait trop simple...), l'écriture des articles, les réponses aux mails qui tombent comme les feuilles d'automne et la gestion des autres impératifs. Avec un même objectif : faire ça bien, mais sans sacrifier ces si précieux premiers mois de ma Petite. Elle sera notre dernier enfant, pas question de passer à côté de tout ça et de me dire dans quelques années : "J'aurais du en profiter davantage". Pas question.

Je mets un point d'honneur à passer du temps avec ma Grande qui, elle aussi, grandit si vite. Elle est rentrée en vraie première maternelle, cette année, et j'adore aller la conduire et la rechercher chaque jour à l'école. Elle a fêté le 5 octobre ses trois ans et demi (et elle insiste depuis sur le "et demi" quand on lui demande quel âge elle a). Elle s'habille toute seule (et même parfois à l'envers), elle adore m'accompagner dans les magasins (et mettre n'importe quel vêtement devant elle en me demandant "et ça, Maman, tu trouves que c'est beau?"), elle casse les oeufs comme une pro quand on fait de la pâtisserie toutes les deux (mais ne mange que les gâteaux au chocolat), elle a un vocabulaire énorme, des réflexions très drôles et très pertinentes et elle me rend fière, très fière, d'être maman.

Alors oui, j'ai une to-do list longue comme jamais. La maison n'est jamais plus parfaitement rangée. Je décale parfois mes shampooings d'un jour (et mes douches aussi, certains matins). Je fais parfois la sieste (dès que je le peux, en fait) avec ma toute Petite blottie et endormie dans mes bras au lieu de finir telle ou telle corvée (et j'adore ça). Les vêtements ne sont plus tous repassés. Et j'ai même du retard (un peu) dans le paiement de certaines factures. Mais qu'est-ce que ça représente par rapport à ces sourires, ces a-reus, ces histoires qu'elle me raconte spontanément, ces câlins, ces balades à quatre en forêt avec ma Petite dans l'écharpe, le bras de mon mari autour de mon cou et ma Grande qui me tient la main ? L'essentiel, pour moi, il est juste là !

24 septembre 2012

Et de sept !

Il y a sept ans, j’étais rentrée chez moi au petit matin. Seule, mais avec le sourire aux lèvres. La soirée avait été parfaite à mes yeux : on avait parlé, on avait dansé, on s’était charmés et il avait fini par m’embrasser. En boîte. Alors que ni lui ni moi n’étions du style à sortir en boîte. Pourtant, ce soir-là, il avait eu envie d’aller danser. Je l’avais suivi, bien sûr. Je l’aurais suivi n’importe où…

Je l’avais croisé quelques mois plus tôt et j’avais immédiatement éprouvé l’étrange sensation que s’il se passait quelque chose avec lui, ce serait… différent. Lui ne m’avait même pas vue mais moi, j’étais déjà tombée sous le charme de son regard si doux. J’avais eu envie de le revoir et j’avais trouvé l’audace de le lui faire comprendre, en me persuadant que je n’avais rien à perdre mais tout à gagner. Il n’y avait répondu que deux ou trois mois plus tard.

Il y a sept ans, après ce premier baiser, ma main s’est glissée dans la sienne, tout naturellement. Puis, doucement mais sûrement, nos deux vies ont pris le même chemin. De coups durs à surmonter en bonheurs intenses à savourer, les temps forts de ces sept années passées ensemble ont été particulièrement forts, justement. Et ont consolidé cette belle histoire... d’amour.

A deux, on s’est construit une nouvelle famille. Une vraie. La plus belle. La nôtre. Autour de deux formidables petites filles. Dans un foyer lumineux et chaleureux. Entourés de la bienveillance des personnes qui nous aiment et qu’on aime. Avec des envies et des rêves tout simples, sans folie des grandeurs, avec juste la satisfaction d’être ensemble.  

Ensemble, lui et moi, on a réussi à trouver de nouveaux équilibres quand la vie nous l’imposait. D’ailleurs, il est mon équilibre. Celui qui me rassure quand je doute. Celui qui m’apaise quand j’angoisse. Celui qui m’apporte la sécurité dont j’ai besoin. Celui que j’aime, tout simplement.

Et même si ni lui ni moi ne sommes pas parfaits, si on s’accroche souvent pour des bêtises, si le quotidien ou certaines circonstances imposent parfois à notre couple une forme de « stand-by » provisoire, délicat à gérer pour l’un et/ou pour l’autre, je trouve qu’on s’en est plutôt bien sortis au cours de ces sept années. Que notre duo fonctionne vraiment bien, que notre complicité a gagné en qualité et notre amour en intensité. Et je suis fière d’être devenue la femme d’un homme comme lui.

Aujourd'hui, ça fait sept ans qu'on est ensemble. Notre Petite a un mois. Et notre Grande trois ans et demi dans onze jours. Ca en fait, de l'amour à fêter ! Le champagne et l'allaitement, c'est compatible ? ;-)

Publicité
Publicité
6 septembre 2012

Elle est née !

Sa naissance était prévue aujourd'hui. Mais pour notre plus grand bonheur, notre Petite nous a fait la surprise de venir nous rejoindre il y a déjà deux semaines. Elle a poussé son tout premier cri, alors que tout son petit corps n'était même pas encore sorti du mien, le 24 août à 2h51 (pour être précis) après un travail express (trois heures à peine se sont écoulées entre la perte des eaux et la poussée), un accouchement merveilleux (tout en douceur et en ressenti, après cinq poussées je la prenais pour la poser tout contre mon coeur) et une délivrance très compliquée (saloperie de placenta) qui a bien failli me priver de pouvoir revivre tous ces si beaux moments...

IMG_5478

Elle a beau être notre petite deuxième, chacun de ses mouvements, chacune de ses mimiques nous émerveille autant que pour notre Grande. Je pourrais passer des heures à la regarder, à détailler chaque petit centimètre si parfait de son visage, de ses mains, de son si petit corps. Je retrouve avec un bonheur indescriptible ce sentiment de bien-être qui m'envahit lorsque je la nourris, que je la vois têter comme une chef puis s'endormir, repue, contre mon sein. Et ce malgré les crevasses dûes aux délicates suites de l'accouchement et ma production de lait toujours aussi abondante que pour l'allaitement de la Grande. C'est un bébé extrêmement sage, qui sourit aux anges plusieurs dizaines de fois par jour, qui dort même quand elle n'est pas dans nos bras, qui commence déjà à me laisser dormir un peu plus la nuit, en espaçant les têtées et qui s'adapte aussi bien à notre rythme que nous nous adaptons au sien.

Elle a déjà pris sa place dans nos vies, dans nos coeurs, dans la maison et me procure ce doux sentiment d'être "au complet". Et c'est bon, doux, chaud et réconfortant... exactement comme elle !

 

 

 

22 juillet 2012

Pas besoin de partager

Bébé a le hoquet. J'écoute "Cannonball" de Damien Rice sur YouTube, le programme télé choisi par chéri ne m'intéressant pas plus que ça. Je me dis que cette chanson pourrait être sympa pour l'accouchement. J'ai la chance d'accoucher dans un hôpital où préparer chaque chanson de la bande son sur laquelle on souhaite mettre son enfant au monde est possible. Un peu futile, c'est vrai, mais certaines chansons qui nous touchent personnellement ont parfois le pouvoir de nous emmener dans une bulle. Et pour moi, ce moment de l'accouchement, c'est un peu ça : une bulle dans laquelle on se retire pour profiter, vivre, sentir ce moment si précieux, si fort, si rare...

Elle bouge. Beaucoup. Son hoquet l'ennuie. Elle l'a pourtant au moins trois fois par jour, comme sa grande soeur quand elle était encore in utero. Je pose les mains sur mon ventre, me concentre sur elle, la musique en toile de fond. Et je la sens tellement vivante. Je me sens pleine d'elle. Je ne l'ai pas encore rencontrée, pas encore apprivoisée, mais l'amour que je lui porte est déjà si grand. Je croyais mon coeur déjà quasiment plein de ceux que j'aime, de l'amour inconditionnel et toujours croissant que je voue à Ma Grande Fille mais je sais maintenant qu'il est encore en passe de s'élargir pour Elle. Pas besoin de partager, de diviser, de répartir. Au contraire... Et ça fait du bien.

15 juillet 2012

L'odeur de bébé

J'ai hâte, même si je ne VEUX pas que Bébé arrive trop longtemps avant le jour J, de pouvoir replonger mon nez dans son cou pour respirer cette odeur de bébé si particulière. Inspirer une grande bouffée d'amour en la tenant tout près de moi et revivre, près de trois ans et demi plus tard, ces si beaux premiers moments. Couvrir de baisers son tout petit visage, toucher du bout du doigt son tout petit nez, caresser doucement sa peau toute douce et m'émerveiller de ses tout petites mains et de ses tout petits pieds.

Je viens de laver tous les vêtements 0-3 mois de Ma Grande Fille pour pouvoir les ranger dans la garde-robe de Bébé avant d'en glisser quelques-uns, d'ici une ou deux semaines, dans la valise à emmener à la maternité quand je me déciderai à la préparer (oui, je suis superstitieuse alors c'est plus fort que moi, je me refuse à la remplir avant un certain terme). Hier, on a un peu repensé la déco de sa chambre (puisque Ma Grande a déménagé la plupart des petits objets qui la garnissaient dans sa chambre-de-grande-fille). Aujourd'hui, j'ai préparé les vêtements pour les trois premiers mois. Demain, je commanderai sans doute les langes jetables pour la maternité (on pense tenter les couches lavables) et les produits de toilette et de soin sur une boutique bio en ligne (bah oui, quand on ne peut pas bouger de chez soi, Internet c'est top ! ).

Pourquoi bio, me demanderez-vous ? Parce que j'ai été effarée de voir, après avoir opté pour Ma Grande Fille, pour un gel nettoyant Zwitsal que j'aimais tout particulièrement pour son "odeur de bébé", que le produit attaquait le gant de toilette. Sur chacun de ceux que nous utilisions pour la laver, une tâche noirâtre est apparue pile là où nous déposions la noisette de savon. Et impossible, malgré les lavages, de la faire disparaître. J'en ai donc très vite déduit que s'il attaquait le gant de toilette, il attaquait forcément sa petite peau toute fragile et j'ai immédiatement écarté cette marque de ma salle de bain. En m'intéressant aux autres possibilités, en déchiffant les étiquettes des produits dits "pour bébé" et en recherchant ceux "sans paraben". Et il y a trois ans, c'était beaucoup plus compliqué qu'aujourd'hui.

Et c'est en poussant la porte d'un magasin "bio" que j'ai trouvé ce que je cherchais... à peu de choses près. Du plus naturel, du plus doux et plus aucune tâche noirâtre sur le gant de toilette. Seul bémol : l'odeur (ou l'absence d'odeur) des produits "bio"... Alors si vous avez testé, essayé, senti des gels lavants, shampooing et autres soins pour bébé, vous voulez bien partager vos coups de coeur avec moi ?

13 juillet 2012

Les imperfectionnistes

C'est le titre du bouquin qui a éveillé ma curiosité, j'ai trouvé le terme "imperfectionniste" plutôt sympa... Et puisque j'ai retrouvé depuis quelques mois le temps de lire (même si c'est le plus souvent le soir, dans le lit, quand mon mari et ma fille ont déjà rejoint les bras de Morphée), qu'il était en format poche (sous-entendez pas trop cher), je n'ai pas hésité longtemps avant de l'acheter.

Pourtant, j'ai repoussé le moment de m'y plonger, lui préférant les deux autres bouquins achetés au même moment. J'avais un peu peur d'entrer dans un univers un peu trop stéréotypé qui aurait pu me décevoir. L'histoire se passe au sein de la rédaction d'un quotidien et c'est un univers que je connais particulièrement bien puisque je le fréquente au quotidien - enfin, sauf ces cnq dernières semaines - depuis presque dix ans.

Au final, je l'ai lu relativement vite et j'ai beaucoup aimé. On y croise onze personnalités, pour la plupart attachantes, qui occupent toutes un poste au sein de la rédaction du journal. De la rédac'chef à la correctrice, en passant par le pigiste indépendant ou le préposé nécrologies, on partage quelques bribes de la vie de ces anti-héros parfaitement imperfectionnistes. Le style de Tom Rachman est agréable, sa manière de décrire les personnalités aussi et même si certains aspects sont un peu trop stéréotypés à mon goût, la réalité n'est jamais très loin.

 

LES-IMPERFECTIONNISTES3

Quatrième de couverture : Ils sont pathétiques, ils sont incompétents, ils sont harcelés par le destin – bref, ils sont irrésistibles. Ces éternels abonnés à l'infortune ont tous en commun de graviter autour d'un anonyme et farfelu journal international basé à Rome. Sous la houlette du très incapable directeur de la publication Oliver Ott, petit-fils de l'énigmatique fondateur du quotidien, il y a entre autres Lloyd Burko, vieux correspondant à Paris, au bout du rouleau et prêt à tout pour vendre un article ; Arthur Gopal, le préposé aux nécrologies et aux mots croisés, frappé par une tragédie familiale qui va donner un ironique coup d'accélérateur à sa carrière ; Winston Cheung, pigiste débutant au Caire, vampirisé par un reporter sans foi ni loi ; Ruby Zaga, la vieille fille persuadée (à raison) d'être la paria de la rédaction ; ou encore Ornella de Monterrecchi, lectrice un peu trop scrupuleuse à qui sa fidélité exhaustive a coûté vingt ans de retard sur l'actualité...
Roman choral magistralement orchestré, Les Imperfectionnistes raconte, en onze histoires croisées, les mésaventures hilarantes de ces « chiens écrasés » de l'existence, dressant au passage, avec une acuité redoutable, la fresque d'un demi-siècle dans les coulisses de l'univers médiatique, de son âge d'or à son crépuscule.

12 juillet 2012

Ma vie est palpitante...

Me voilà de retour après deux journées de fo-lie ! Entre la sortie "prise de sang et épilation" (on dirait presque le thème d'une soirée pour étudiants en médecine, pas vrai ?) d'hier et le rendez-vous du jour avec la sage-femme, j'ai presque eu l'impression de retrouver une vie sociale. J'ai vu des gens, j'en ai entendu qui râlaient parce qu'ils devaient patienter dix minutes et que ça compromettait tout le reste de leur existence surbookée, j'en ai observé d'autres qui semblaient dans leur bulle, sans doute un peu inquiets par l'un ou l'autre examen ou résultat médical, et j'ai croisé des sourires. C'est fou ce que le ventre "femme enceinte" a un effet positif. Je ne compte plus le nombre de gens qui zieutent mon ventre puis qui relèvent la tête pour me regarder dans les yeux et m'adresser un sourire, même furtif.

Les nouvelles du rendez-vous d'aujourd'hui avec la sage femme sont plutôt rassurantes. Bon, ok, mon col est toujours mou et court mais il est toujours bien fermé. Et le monito n'a montré aucune grosse contraction. Bébé, elle, déteste les ultrasons, refuse de montrer son visage lors de l'écho. Et tape autant qu'elle le peut dès qu'on me pose le monito sur le ventre. Je crois qu'elle aura du caractère, ma deuxième. Et heureusement.

Bref, on maintient l'alliance repos strict et médicaments et on grapille tout ce qu'on peut. On avance, doucement mais sûrement. Et c'est parfait comme ça. Moi, en tous cas, ça me va.

Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
A portée de main
Publicité
A portée de main
Publicité